CHAPITRE 7

- Amie ? -

- Alors ! D'abord ! Comment vous appelez-vous jeune fille ! lui lanca la fille-chat avec gaieté. elle ne lui laisse pas le temp de répondre et ajouta , Vous avez sauvé Maître Van, je vous aime !
- Bon, ça va Merle, laisse lui le temp de s'en remettre, tu vas lui faire peur. Lui jette une fille aux cheveux courts à côté d'elle.
- Toi, on te cause pas, Hitomi ! lui répond Merle après lui avoir tirée la langue, Alors, tu réponds !
- Je m'apelle Nabiki. Mais où suis-je ?
- Au Palais de Fanélia. répond Hitomi, On t'y a emmener parce que tu t'es évanouie, après avoir combattu les guerriers Zaïbacher.
- Je me suis évanouie ?
- Oui. Tu ne te souviens pas avoir sauvée mon maître ? s'étonne la chatte.
- Je me souviens seulement avoir tuer un homme... répondit Nabiki avec dégoût.
- Il n'est pas mort. Maître Van et Allen le questionne en ce moment.
- Maître Van ? Allen ? Ce sont le roi de fanélia et le chevalier céleste, non ? C'est Van Fanel que j'ai sauvée ?
- Bein oui ! Toi tu n'es pas du coin pour ne pas l'avoir reconnu. lui lance Merle.
- Non, en effet, je ne suis pas du coin. Alors toi, tu es Hitomi Kanzaki, n'est-ce pas ? Dit-elle en se tournant vers la fille aux cheveux bruns.
- Oui.
Elle regarde les vêtements d'Hitomi, il n'y a pas de doutes. Nabiki n'ose pas lui dire qu'elle vient de la terre, elle aussi.
- On dit que tu viens de la lune des illusions. Tu ne peux pas rentrer chez toi comme l'autre fois ?
- Je n'y arrive plus. Il faut que je trouve un nouveau moyen.
Nabiki poussa un soupir. La seule chose qu'il lui reste à faire c'est de garder contact avec Hitomi au cas où elle trouverais un moyen de rentrer chez elle. Elle ne voit pas d'intérêt à lui dire qu'elle vient de la terre, vu que tout le monde semble un peu néfaste aux terriens, elle ne lui dira que si on lui prit de quitter le château.
- Dis, tu dois rentrer chez toi ? Tu reste avec nous, hein ? Lui lanca la chatte, impatiente.
Nabiki n'a pas à s'en faire pour ça, en fait.
- D'accord. Elle tâte son coté gauche. Mais... Où est mon sabre ?
- C'est maître Van qui l'a.
- Bon sang. Il faut qu'il me le rende !
- Pourquoi ? Tu es en sécurité, au palais.
Nabiki ne savait pas vraiment comment répondre à la question... Elle ne connaissait pas elle-même la réponse, mais elle dût quand même trouver une raison potable pour le récupérer.
- C'est parce que... Ce sabre appartient à ma famille.
- Ah ! C'est pour ça ! Ne t'en fais pas. Van n'en fera rien. Il doit encore être avec Allen, on ira le voir après si tu veux.
Nabiki n'était pas emballé par l'idée de rencontrer ce roi. M'enfin...
- D'accord... Dit-elle comme si ce mot lui coincait la gorge.
A ce moment, un homme-chien entra dans la salle.
- Hitomi, Van Fanel souhaite rencontrer la jeune guerrière. Il arrive tout de suite.
- La jeune guerrière ??!!!!??? De qui il parle, là ? lanca Nabiki, un poil vexée.
- Comment ça, "il souhaite la voir" ! feula Merle, Bon, tant pis, c'est oublié... Allez ! Viens Nabiki ! On le devance !

- Maitre Van !!!!!
Le jeune roi avançait tranquillement dans le couloir aux côtés d'Allen, jusqu'à ce qu'il entende Merle hurler son nom. Il se prépara à basculer en arrière. Merle lui sauta dans les bras et comme de coutume, lui lécha le visage avec délectation.
- Beurk... laissa échapper Nabiki.
Allen continua son chemin après avoir lancé un sourire louche à Hitomi qui accompagnait Nabiki et Merle.
- Merle, tu peux me laisser parler à la fille ?
- Quoi ? Qu'est-ce que vous avez de si important à lui dire ?
- Oh rien, mais descend s'te plait.
Merle rétracta ses griffes et se décrocha de Van
- Mademoiselle, je vous remercie de m'avoir aidé.
- Vous plaisantez ? Je vous ai sauvé !
- Bon, si vous voulez...
- Et ce n'était pas spécialement pour vous. Nabiki chercha une autre raison, elle cherchait à vexer Van. Je n'aime pas les Zaïbacher, voilà.
- Peu importe. vous avez été là et je vous en remercie.
- Que voulez-vous de moi. Je veux que vous me rendiez mon sabre.
Nabiki savait que ce n'était pas la meilleure façon pour rester près d'Hitomi, que de se facher avec son hôte, mais, elle ne savait pourquoi, elle ne pouvait pas s'empêcher de le détester, comme s'il y avait une rivalité entre eux. Van observa le sabre rouge qu'il tenait dans ses mains.
- J'aimerais vous le rendre mais... Il ne peut pas vous appartenir.
- Vous plaisantez ? Il appartient à ma famille depuis des générations !!! C'est mon sabre !
- D'où venez-vous, alors ?
Nabiki subtilisa.
- D'une contrée très lointaine, môssieur.
- Dans ce cas, c'est possible. Ce sabre semble être Atlante, il est envouté ou bien magique.
- T'es un malin, toè ! Explique-moi un peu la différence.
- Je veux dire que, soit ce bijou a été placé sur le sabre parce qu'il est magique, soit on y a jeté un sort.
Nabiki réfléchit bien à ce que ce garçon et Ryoji lui ont dit. Ca colle assez, seulement, il y a un détail. C'est qu'elle ne vient pas de Gaea.
- Euh... Et bien... Ce que tu me dis est possible, d'autant qu'un ami m'a dit que ce bijou est de nature inconnue, mis à part le fait que je ne sois pas Atlante, tout colle.
- Peut-être que tu l'es, mais que tu ne le sais pas... La plupart des anciens Atlantes ont été dispersés dans les autres peuplades de Gaea, à part le peuple du Dieux dragon qui a refusé de se mélanger aux Hommes normaux.
Nabiki ne pouvait pas répondre à ça sans dévoiler son identité. Maintenant qu'elle est presque sûre qu'elle risque de rester içi un bon bout de temp, elle ne veut pas être considérée comme quelqu'un de différent voire de dangeureux, comme Hitomi, jusqu'à ce qu'elle soit capable de rentrer chez elle. Si elle pouvait se faire des amis en plus...

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