PROLOGUE
- Alors, tu viens tout-de suite ? D'accord je t'attend
! Nabiki reposa le combiné, elle s'affala sur son lit et dévisagea longuement
le plafond : ce que le temp lui semblait long lorsqu'elle attendait Ryoji !
Elle se releva et comtempla le sabre rouge qui ornait l'un des murs de sa chambre.
Ses amies se moquaient gentiment d'elle, une jeune fille n'a pas à avoir un
sabre japonais dans sa chambre, même si elle est la seule descendante d'une
famille de samouraï et qu'elle pratique le Kendo. Son père la traitait souvent
de garçon manqué, mais il suivait de près les concours de Kendo auquel elle
participait, parce qu'il était fier d'elle, au fond. Elle avait, accroché à
un autre mur, des photos de ses vacances à la campagne où elle avait fait plusieurs
randonnées à cheval avec son père et sa mère et juste à côté, quelques médailles,
c'était la seule fille de tout son club de Ken...
- Nabiki ! Ryoji est là !
- J'arrive maman !
Elle courut jusqu'au séjour et salua son ami. C'était le capitaine de l'école
de Kendo. Il était fort mais pourtant assez timide. Il avait gardé ses habits
d'écolier alors que Nabiki était en pantalon.
- Salut Ryoji, tu viens dans ma chambre ?
Elle ne lui laissa pas le temp de répondre, elle lui prit le bras et l'entraina
jusqu'a sa chambre.
- Ça va ! Pourquoi tu me presses autant ? Je n'ai même pas eu le temp de me
changer !
- On doit aller au dojo dans une demi heure. Dépêche-toi de me dire ce
que tu as trouvé ! Lui lanca-elle, impatiente.
Ryoji se leva, décrocha le sabre rouge et observa la pierre ocre qui était incrusté
le métal.
- C'est simple, cette pierre n'est certainement que du toc, il n'y a aucun bijoux
semblable à ma connaissance, j'ai bien cherché, j'en suis sûr.
- Mais non idiot ! Ca ne peux pas être du toc ! Ce sabre apartient à ma famille
depuis plusieurs générations.
- Je suis désolé, Nabiki. Maintenant, si tu me le permets, il ne faut pas que
je sois en retard au Dojo.
- D'accord, fit elle déçue, tu m'attends pour commencer l'entrainement ?
- Bien sûr, si tu veux. À tout à l'heure.
Il sortit en lui lancant un petit sourire qui la faisait fondre à chaque fois,
puis elle baissa les yeux sur le sabre, elle le sortit de son fourreau et en
éprouva une certaine fiertée. Puis elle pensa à ce qu'avait dit Ryoji :
- C'est du toc ? Non, c'est impossible...
Le bijoux lui parus d'un coup plus clair, elle le toucha et remarqua qu'il était
chaud. Soudain, le joyaux s'illumina d'une lumière aveuglante et Nabiki poussa
un cri.
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