CHAPITRE 4
- Kerel -
Il ouvrit les yeux, s'étira et se mit
debout. Puis il se plaça face à Escaflowne.
Van, Hitomi et Merle entrèrent dans la prairie et aperçurent
une personne, regardant pensivement Escaflowne.
-Eh toi ! Que fais-tu là ? , cria Merle. Tu n'as pas le droit de rester
ici.
-La ferme ! Et d'abord qui êtes-vous ? , répondit l'étranger
d'un ton agressif.
-Mais pour qui tu..., commença Merle.
-Je suis le roi de Fanélia Van Fanel ! A ces mots, l'autre sourit et
s'avança vers les jeunes gens et les jugea du regard. Soudain son regard
s'arrêta sur Hitomi.
-Ce pendentif ! Où l'as-tu eu ?
-C'est un secret ! , dit Hitomi en se rapprochant de Van.
-Il ne peut t' appartenir. Donne-le moi ! Et il tendit la main vers le bijou.
-Restes où tu es ! , lança Van dégainant son épée.
-Ah le sceau de Fanélia ! Oui tu ne m'as pas menti. Alors écoute
bien. Je récupèrerai cette pierre, et Escaflowne. Et ne vous
faites aucune illusion. J'y parviendrai et sache qu'à mes yeux tu n'es
qu'un traître.
Il déploya alors ses ailes et sous les yeux ébahis de Van et
des deux filles s'envola dans le ciel. Van allait à son tour sortir
les siennes quand Merle poussa un cri apeurée.
-Hitomi ! Qu'est-ce qui t'arrives ?!
-Hitomi ! hurla Van en la voyant s'écrouler sur l'herbe.
-Tante Mirana, tu n'aurais pas dû repousser Hotun de Gerlys. L'alliance
entre son pays et Astria serait bénéfique.
-Mon petit Cid, tu deviens comme ma soeur Elise ! Mais tu as tellement grandi
et mûri...
-Je n'ai pas eu le choix ! , lança durement le garçon aux yeux
bleus. On ne fait pas toujours ce qu'on veut.
-Je sais. Mon mariage avec Dryden a été un échec mais
avant tout un sacrifice. Et un seul homme a su me séduire.
-Je ne l'ai pas revu depuis le traité de paix... J'espère le
revoir bientôt... Cid voyant que sa tante ne l'écoutait plus
soupira et sortit de la chambre.
" Allen ", pensa Mirana avec une certaine tristesse. Elle repensa
à leur dernière rencontre, il y a un an. Ce jour où il
lui avait dit qu'ils devaient choisir chacun un chemin différent.
Le garçon Atlante vola vers les montagnes en bordure des territoires
de Fanélia. Cinq homme l'attendaient.
-J'ai trouvé le dragon et l'un des pendentifs manquants. Le début
de la renaissance du peuple atlante peut commencer. Allez à la rencontre
de nos troupes et attaquez selon le plan prévu. Toi Jay tu rentres
à la base afin de veiller sur notre machine Pythie.
-Et vous seigneur Kerel ? , demanda l'un des hommes.
-Moi je reste à Fanélia. Quand tu me rejoindras demain, je pense
que le dragon sera mien, rajouta Kerel d'un sourire arrogant.
-Commandant, vous comptez faire une petite visite à la famille Aston
?
-Pourquoi donc Gades ? , répondit tranquillement Allen. La paix demeure,
personne n'a fait appel à nos services et après nos voyages
à travers tout Gaïa, je pense qu'un peu de repos s'impose.
-Hum c'est vous le chef.
-Exact ! Maintenant dépêchons. Les autres doivent nous attendre
à la villa.
-Bien. Les deux hommes mirent leurs montures au galop pour rejoindre la maison
des Schézar où Séréna et l'équipage du
croisé attendaient leur retour.
Soudain une silhouette se plaça en travers de leur route. Surpris,
Allen et Gades tirèrent sur les rênes juste à temps pour
éviter à une belle jeune fille de se faire renverser.
-Eh fais attention, lança Gades.
-Excusez-moi, dit l'étrangère. Je cherche un homme appelé
Léon Schézar.
-Comment ? , s'étonna Allen.
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