CHAPITRE 5

Ce jour-là, on les avait appelés tous les deux à Pallas. Visiblement, une question importante tracassait la princesse Mirana. Van et Johanne ne purent s'empêcher de repenser à la prédiction d'Hitomi. Van, par prudence, préféra passer par le port car il n'était pas le bienvenu dans cette ville.

" Mais pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi tant de méfiance à ton égard ? Au fait, est-ce qu'ils connaissent le mot reconnaissance ici ?

- En fait, personne ne sait ce qu'il c'est réellement passé dans la forteresse de Zaïbacher ce fameux jour…

- Mais que croient les gens ?

- Ils pensent que le dieu dragon est apparu dans le ciel et qu'il demandait la fin des combats. Tous ceux présents sur le champ de bataille l'ont vu se diriger vers Zaïbacher. Aussi, quand quelqu'un est entré dans la salle de la machine Pythie, il a découvert l'empereur et son premier général assassiné. Son jugement avait été rendu. Quant à la machine, personne n'ose s'en approcher à cause de l'étrange lueur.

- En fait, le Dieu c'était toi… Alors, qu'est que ça fait d'être pris pour un Dieu ? Ave Van amaturi te salutant !! (Ndla : Excusez pour le latin mais je sors de cours. Je ferai mieux la prochaine fois, OK ?)

- Qu'est que tu dis ?

- Non, rien, y'vaut mieux pas que tu le saches…

- Si tu le dis… "

Et ils éclatèrent de rire… : - )))))

" Bon, il vaudrait mieux qu'on y aille, non ?

- T'as raison, après vous, mon Dieu !

- Tu arrêtes avec ça, oui ?

- Oh ! oh ! Van prends la mouche ?

- Je prends quoi ?

- Ah oui, c'est vrai, tu sais pas ce que ça veut dire !

- Bon, je te préviens, j'ai appris un peu de ton langage alors je vais te dire ceci : tu me gonfles !

- Je m'incline devant tant de connaissance. Allez, je te suis…

- Dites, désolé de vous déranger mais on nous attend…

- Tu as raison Merle. Ne tardons plus. "

Ils prirent le chemin de leur rendez-vous que leur avez indiqué Mirana. Van par prudence toujours, s'enveloppa dans une grande cape qui lui masquait le visage.

" C'est dommage, pensa Johanne, un si beau visage… "

Et elle ne put s'empêcher d'en rire. Merle, aussitôt, lui demanda ce qui se passait, prête à partager son fou rire. Mais devant l'air impassible qu'avait repris Van, un froid fut jeté et on entendit plus une parole. En arrivant sur le pont un peu à l'écart du port, ils virent le carrosse de Mirana qui les attendait et cette dernière leur fit signe d'entrer à l'intérieur. Une fois qu'ils furent assis en face d'elle, Elle prit la parole :

" Voilà, l'autre jour, j'ai surpris une conversation entre Dryden et un chevalier céleste. Comme ils avaient l'air inquiet, j'ai écouté. Ce que j'ai entendu me fais prendre conscience de la situation et j'ai décidé de t'appeler pour te mettre au courant. Donc, le chevalier a annoncé à Dryden qu'une sentinelle de la frontière Nord avait aperçu un guymelef qu'il a identifié comme appartenant à Zaïbacher.

- Un guymelef ? Mais c'est impossible ! L'empire Zaïbacher n'existe plus ! " s'écria Merle.

Mirana s'étonna du calme de Van et de Johanne. Ils ne s'étaient échangé qu'un bref regard à la nouvelle.

" Van, tu sais quelque chose ?

- Ecoute Mirana, j'aimerais mieux ne pas te mêler une nouvelle fois à mes problèmes. Mais j'apprécie ton aide. Je n'hésiterai pas à t'appeler si besoin est.

- Tu peux compter sur moi.

- A bientôt alors. Et merci d'avoir pensé à moi ! "

Tous trois sortirent et regardèrent le carrosse s'éloigner dans un nuage de poussière. Ils refirent route vers l'extérieur de la cité. Alors qu'ils venaient de la quitter depuis moins d'un kilomètre, Johanne remarqua qu'il manquait quelqu'un : Merle. Elle se retourna et ne vit personne. Bizarre… Elle se tourna complètement pour observer le paysage. Rien. Elle fut bientôt rejointe par Van qui s'aperçut lui aussi de la disparition de son amie. Pas un son, pas un bruit ne troublait le paysage. C'était trop calme… Soudain, un bras géant ou plus exactement un bras de guymelef apparut. Avant qu'ils ne puissent réagir, le guymelef se découvrit et attrapa Johanne. C'est alors qu'une colonne de lumière apportant Hitomi éblouit le pilote et Van en profita pour courir à l'aide de Johanne. Malheureusement, il fut repoussé et tomba à terre, sonné. Hitomi cria alors :

" Oh ! Non ! J'arrive trop tard ! Johanne, tient le coup !

- Van, cria Johanne, je t'en prie, quoi qu'il arrive, ne réactive pas Escaflowne ! Hitomi, je compte sur toi ! Van, réponds-moi ! Van ! Ne réactive pas Escaflowne ! "

Van ne bougeait toujours pas et elle ne put voir s'il l'avait fait puisque son ravisseur l'emmenait maintenant loin de ses amis…

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