PROLOGUE
Ce soir-là, Johanne s'endormait après avoir regardé le dessin de Van qui, situé juste au-dessus de son lit, semblait la regarder. Les notes claires du thème d'Hitomi résonnaient dans la pièce. Pourtant, cet après-midi, lorsque qu'elle se tira les cartes, elle eût la surprise de découvrir le même tirage que celui que fait Hitomi au premier épisode de la série. Elle resta un moment sans réaction, à regarder ses arcanes sur le sol de sa chambre. Elle se ressaisit puis pensa :
"C'est pas possible ! J'ai aucune chance de faire le même tirage qu'elle !"
Pour être sûre de ce qu'elle pensait, elle mit la cassette dans son magnétoscope et visionnait le passage en question. Un arrêt sur image lui enleva son doute.
"C'est dingue ! C'est exactement le même ! C'est mathématiquement impossible !"
Pourtant, elle était devant le fait. Ne sachant pas quoi penser, elle décidait de laisser tomber pour ce soir.
Lorsqu'elle se réveilla, elle sentit quelque chose de mouillé sous ses mains. De l'herbe ?! Elle ouvrit les yeux et à son grand étonnement, elle vit le ciel rougit par le matin.
"Où suis-je ? J'aurais bu hier soir ? Pas que je m'en souvienne… "
Elle sentit un objet dans sa poche et instinctivement, elle la fouilla et y trouva ses tarots.
"Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Ils étaient sur mon bureau… !"
Elle se leva et se tourna à l'opposé du soleil qui l'éblouissait. Elle poussa alors un cri car elle assistait à un lever de Terre !
"Johanne, réveille-toi, tu fais un rêve ! Tu ne peux pas être là où tu crois être ! Reste calme. Tu vas te réveiller et bien rire en voyant que ce n'est qu'un rêve, un simple rêve…Tu vas voir, tout ira mieux d'ici quelques minutes alors reste calme."
Elle prit une grande inspiration et à moitié convaincue par son discours, elle commençait à marcher. La plaine dans laquelle elle avançait était très verdoyante et elle n'avait aucun mal à trouver des baies et autres fruits (parfois un peu bizarre mais enfin…) pour se nourrir. Elle marcha longtemps, deux jours peut-être trois. Toutefois, quand ses pieds commencèrent à lui faire comprendre qu'ils n'iraient pas plus loin, elle aperçut à l'horizon des toits qui se profilaient. Malheureusement, le soir tombait et la fatigue pesait sérieusement sur ses paupières. A contrecœur, elle dut se résoudre à se coucher une nouvelle - mais dernière ? - fois à la belle étoile.
Johanne se réveilla en pleine nuit. Un orage tonnait. Il ne pleuvait toujours pas mais elle se mit en quête d'un abri au cas où. La chance n'ayant jamais été avec elle, elle ne trouva rien et une pluie battante éclata.
"Super ! Je vais être trempée ! Comme si ça suffisait pas d'être sur Gaïa !"
Malgré les courbatures, elle se mit à courir vers les maisons pour demander refuge. Elle dût s'arrêter à plusieurs reprises, le souffle coupé.
"Si j'avais su, j'aurais pris plus au sérieux les cours d'endurance !"
En arrivant devant la ville, elle trouvât les portes closes. Johanne pleura et de désespoir, elle frappa à grands coups mais n'obtint aucune réponse… Bien sûr, la nuit, les gens de Fanélia se protégeaient par ces sentinelles de bois et de fer. Une ou deux heures plus tard, sous une pluie toujours aussi battante, les lourdes portes furent ouvertes et les gardes (qui maudissaient ce temps à ne pas mettre le nez dehors) la découvrirent et décidèrent d'appeler aussitôt le roi car…
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